News #1 – Le logement, poids toujours plus lourd sur le budget des Français

En 2022, le logement représentait 26,7% du budget total des ménages français, selon l’Insee. Cette part a considérablement augmenté depuis l’après-guerre, dépassant même l’alimentation pour la première fois en 1976. Face à cette réalité, l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) alerte sur les difficultés croissantes rencontrées par les Français pour se loger décemment.

Plusieurs facteurs expliquent cette envolée des dépenses liées au logement :

  • L’augmentation des prix de l’immobilier et des loyers: ces derniers ont progressé plus rapidement que les revenus des ménages, réduisant ainsi leur pouvoir d’achat immobilier.
  • Le développement des « dépenses contraintes »: loyers, remboursement d’emprunts, factures d’énergie… ces dépenses, souvent prélevées automatiquement sur les comptes bancaires, pèsent lourdement sur le budget des ménages, en particulier des plus modestes.

Cette situation n’est pas homogène sur le territoire national et selon les profils des ménages. Ainsi, l’ONPES souligne que le logement représente 37% du budget d’une personne seule retraitée locataire dans le parc privé, contre 22% pour un couple avec deux enfants locataire dans le parc social.

Face à ces constats, l’accès au logement abordable devient un enjeu politique majeur. L’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale appelle à la mise en place de politiques publiques volontaristes pour :

  • Développer le logement social accessible à tous.
  • Encadrer les loyers et les prix de l’immobilier.
  • Lutter contre la précarité énergétique.
  • Favoriser l’accession à la propriété pour les ménages modestes.

Ces mesures sont essentielles pour garantir le droit au logement pour tous et lutter contre les inégalités sociales croissantes en France.

Source : BATINFO

News #2 – Le gaz renouvelable progresse favorable en France

Le gaz renouvelable prend de l’ampleur en France. Motivée par la volonté de réduire la dépendance aux énergies fossiles, de lutter contre le changement climatique et d’améliorer la qualité de l’air, cette tendance présente de nombreux avantages.

Elle permet notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre et une amélioration de la qualité de l’air. De plus, elle contribue à une sécurité énergétique accrue et à la création d’emplois.

Grâce au soutien des politiques gouvernementales et à un développement des infrastructures, le gaz renouvelable a fait des progrès notables en France. En 2022, sa consommation a atteint 10 TWh, représentant 8% de la consommation totale de gaz.

Le gouvernement français vise un objectif ambitieux : atteindre 30% de gaz renouvelable dans la consommation totale de gaz d’ici 2030.

Malgré ces avancées, des défis subsistent, comme la réduction des coûts et la garantie d’une production durable. Toutefois, le gaz renouvelable demeure une source d’énergie prometteuse pour la transition de la France vers une économie plus durable et résiliente.

Source : BATIWEB

News #3 – Repli modéré pour le marché de l’outillage sur l’année 2023

L’année 2023 s’est soldée par un repli modéré de 2% pour les ventes d’outillage électroportatifs en France, d’après les chiffres du SECIMPAC (Syndicat des fabricants d’outils électroportatifs, pneumatiques et à moteur thermique).

Cette tendance contraste avec les années 2021 et 2022, qui avaient connu des baisses plus importantes, respectivement de 9% et 8,3%.

Malgré ce ralentissement, le marché conserve un certain dynamisme, porté par l’engouement pour les outils sur batterie, dont les ventes ont progressé de 8% en 2023. A contrario, les outils thermiques poursuivent leur déclin, avec une chute de 12% sur l’année.

Voici quelques autres points clés à retenir du marché de l’outillage en 2023 :

  • Le gros œuvre mise sur le bas carbone: les fabricants peuvent gagner des parts de marché en valorisant des systèmes constructifs bas carbone qui apportent un gain de productivité sur les chantiers.
  • La REP (Responsabilité Élargie du Producteur) est en vigueur depuis le 1er janvier 2023: La mise en place de cette nouvelle réglementation est encore laborieuse et la gratuité de l’enlèvement des déchets pour les entreprises n’est pas encore une réalité. Un arrêté a été publié pour tenter d’y remédier.

Le marché de l’outillage en France a montré une certaine résilience en 2023, avec un repli modéré par rapport aux années précédentes. La tendance de fond reste à l’adoption des outils sur batterie, plus écologiques et pratiques. L’année 2024 devrait être marquée par la poursuite de cette évolution, ainsi que par les impacts de la REP sur les prix et les services proposés aux professionnels.

Source : BATIRAMA

News #4 – Baisse du taux d’épargne : un pari risqué pour relancer la croissance ?

un plan budgétaire pluriannuel récemment transmis à Bruxelles, le gouvernement français prévoit une légère baisse du taux d’épargne des ménages en 2024, passant de 17,6 % de leur revenu disponible brut (RDB) en 2023 à 17,2 %. Cette diminution devrait s’accentuer en 2025, avec un taux d’épargne reculant à 16,5 %.

L’exécutif espère que cet argent non épargné sera dépensé par les ménages, stimulant ainsi la consommation, l’un des principaux moteurs de la croissance économique française.

Une stratégie risquée ?

Si cette stratégie peut effectivement stimuler l’économie à court terme, elle comporte également des risques :

  • Réduction de l’épargne de précaution : la baisse du taux d’épargne pourrait inciter les ménages à réduire leur épargne de précaution, les rendant plus vulnérables aux chocs économiques imprévus.
  • Augmentation de la dette : si la consommation augmente plus vite que les revenus, les ménages pourraient s’endetter davantage, ce qui pourrait fragiliser leur situation financière.
  • Inflation : une augmentation de la demande, sans augmentation de l’offre, pourrait conduire à une hausse des prix, fragilisant ainsi le pouvoir d’achat des ménages.

Des alternatives à la baisse du taux d’épargne ?

D’autres options existent pour stimuler la croissance économique, telles que :

  • Investissements publics: accroître les investissements dans les infrastructures, l’éducation et la recherche pour stimuler la productivité et la compétitivité.
  • Réformes structurelles: simplifier le code du travail, fluidifier le marché du travail et favoriser la création d’entreprises.
  • Appui aux entreprises: mettre en place des mesures pour aider les entreprises à investir et à créer des emplois.