[ABS #23] L’actualité BTP de la semaine
News #1 – Une bibliothèque en coquillage : oasis architecturale en Chine rurale
Une bibliothèque en forme de coquillage torsadé attire les regards dans la campagne chinoise du Zhejiang. Conçue par HCCH Studio, elle offre un havre de paix aux lecteurs.
Design organique et harmonieux
Construite en briques rouges, la bibliothèque s’intègre parfaitement à son environnement rural. Sa forme organique et sa couleur terre cuite rappellent les éléments naturels environnants, créant une sensation d’harmonie et de sérénité.
Espaces de lecture variés et café
La bibliothèque propose des espaces de lecture pour tous les goûts, des recoins tranquilles aux espaces ouverts pour des discussions littéraires. Un café chaleureux complète l’expérience.
Utilisation intelligente de la brique
La brique confère à la bibliothèque une esthétique à la fois rustique et moderne. Sa texture unique et ses nuances de couleur apportent une touche de chaleur et de caractère à l’édifice. La forme torsadée donne du dynamisme à l’ensemble et permet de créer des espaces de lecture variés et intéressants.
Repère culturel unique
Ce projet architectural audacieux est un exemple remarquable de l’utilisation de l’architecture pour créer des repères culturels uniques et mémorables dans des zones rurales.
Source : BATIACTU
News #2 – L’apprentissage dans le BTP : un pilier pour l’avenir du secteur
Des chiffres encourageants pour l’avenir du secteur
Les résultats des baromètres Vie Apprenti (BVA) et Vie Entreprise (BVE), publiés le 21 mai 2024, confirment l’importance capitale de l’apprentissage dans le secteur du bâtiment. Réalisés en partenariat avec la CAPEB et le CCCA-BTP, ces baromètres dressent un tableau positif de la formation des jeunes et de la transmission des compétences dans les métiers du BTP.
Un engagement fort des entreprises artisanales
Près de 90% des entreprises artisanales du bâtiment qui accueillent déjà un apprenti sont disposées à en former un nouveau. Cette volonté s’inscrit dans une démarche plus globale de pérennisation des entreprises artisanales et de développement d’une main-d’œuvre qualifiée à même de répondre aux enjeux actuels du secteur. D’ailleurs, plus de la moitié des entreprises artisanales du bâtiment envisagent de garder leur apprenti à l’issue de sa formation.
L’apprentissage : une voie d’excellence plébiscitée
L’apprentissage dans le BTP est une voie d’excellence qui répond aux attentes des jeunes. 90,1% des apprentis formés dans des entreprises artisanales du bâtiment affirment que leur formation a répondu à leurs attentes, notamment en leur permettant d’accéder à un métier qualifié et reconnu avec un salaire attractif. Ils sont également 90,2% à recommander cette voie à leurs proches.
Des liens renforcés entre les apprentis, les CFA et les entreprises
Les baromètres BVA et BVE soulignent l’amélioration des liens entre les apprentis, les CFA et les entreprises. 86,1% des apprentis du bâtiment jugent positivement l’accueil reçu dans leur CFA et 54,6% des maîtres d’apprentissage font un point d’étape régulier avec leur apprenti. Ces échanges contribuent à optimiser les conditions d’apprentissage des jeunes.
Des apprentis engagés et tournés vers l’avenir
Les apprentis du BTP sont conscients des enjeux environnementaux. 75,4% d’entre eux considèrent qu’il revient à leur génération de promouvoir la protection de l’environnement dans le secteur. Ils sont également convaincus que les innovations dont le secteur a besoin viendront des nouvelles générations d’apprentis.
Des entreprises innovantes et connectées
87,6% des entreprises artisanales qui utilisent des outils, des EPI et des objets connectés forment leurs apprentis à leur utilisation. En retour, 63,2% des apprentis formés par les artisans du bâtiment jugent les pratiques de leur entreprise d’accueil innovantes.
Source : BATIRAMA
News #3 – Chaos dans le BTP : la classification douanière du bois met en danger des milliers d’emplois
la filière bois française est en état d’alerte maximale en raison de modifications de la classification douanière. La nouvelle classification, entrée en vigueur le 1er janvier 2024, a rendu plus difficile pour les entreprises françaises l’importation de bois de certains pays. Cela a entraîné des retards et des coûts accrus pour les entreprises du secteur.
La filière bois appelle le gouvernement français à prendre des mesures pour résoudre ce problème. Ils demandent un système de classification douanière simplifié et que le gouvernement travaille avec l’Union européenne pour harmoniser les règles douanières.
Impact sur le secteur BTP
La nouvelle classification douanière a un impact significatif sur le secteur BTP. De nombreuses entreprises ont du mal à respecter leurs obligations contractuelles en raison des retards d’importation de bois. Cela entraîne une augmentation des coûts des projets et des retards dans les calendriers de construction.
Le secteur BTP est également préoccupé par l’impact à long terme de la nouvelle classification. Ils craignent que cela ne rende les entreprises françaises moins compétitives sur le marché mondial.
Que peut-on faire ?
Le gouvernement français a déclaré qu’il était conscient des préoccupations de la filière bois. Ils travaillent actuellement sur un certain nombre de mesures pour résoudre le problème. Ces mesures comprennent :
- Simplification du système de classification douanière
- Collaboration avec l’Union européenne pour harmoniser les règles douanières
- Apporter une aide financière aux entreprises touchées par la nouvelle classification
Le secteur BTP a accueilli favorablement ces mesures, mais exhorte le gouvernement à agir rapidement. Ils affirment que plus le problème persiste, plus il nuira à l’économie française.
Source : BATIACTU
News #4 – Loi SRU : Les maires, acteurs clés du respect des objectifs de logement social
La Fondation Abbé Pierre pointe du doigt le rôle crucial de la volonté politique des maires dans l’application de la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU). En effet, selon une étude récente de l’organisme, 64 % des communes concernées par la loi n’atteignent pas leurs objectifs en matière de construction de logements sociaux.
L’étude met en lumière trois catégories de communes :
- Celles engagées dans le rattrapage de leur retard
- Celles qui remplissent partiellement leurs objectifs mais dont les élus ont un discours ambigu
- Celles qui ont renoncé ou s’opposent à la loi
Pour la Fondation Abbé Pierre, ces disparités s’expliquent avant tout par la volonté politique des maires. « A contraintes similaires, certaines communes réussissent à amorcer une bien meilleure dynamique de construction que d’autres », souligne l’étude.
L’organisme appelle à un renforcement des outils de l’État pour contraindre les communes récalcitrantes. Il propose notamment la mise en place de sanctions financières et l’augmentation des pouvoirs des intercommunalités.
Cette étude met en lumière un enjeu crucial pour le logement en France. La loi SRU, adoptée en 2000, vise à favoriser la mixité sociale dans les communes en imposant des quotas de logements sociaux. Cependant, son application est loin d’être uniforme, ce qui fragilise l’accès au logement pour les plus modestes.
Le débat sur la loi SRU est relancé par l’arrivée d’un nouveau projet de loi sur le logement abordable. Ce projet, qui sera discuté au Sénat en juin prochain, vise à simplifier et à accélérer la construction de logements sociaux. Il reste à voir si ces nouvelles dispositions permettront de mieux atteindre les objectifs de la loi SRU.
En attendant, l’étude de la Fondation Abbé Pierre met en exergue le rôle central des maires dans la politique de logement. Leur engagement est indispensable pour garantir l’accès à un logement décent pour tous.
Source : BATINFO