News #1 – Prix du béton : l’Autorité de la concurrence sanctionne 13 entreprises

L’Autorité de la concurrence a sanctionné 13 fabricants de produits préfabriqués en béton pour entente sur les prix et répartition des marchés. L’amende globale s’élève à 76,645 millions d’euros.

Les pratiques sanctionnées ont eu lieu entre 2006 et 2013. Les entreprises concernées se sont concertées pour fixer les prix de vente et répartir les marchés, notamment pour les produits préfabriqués en béton armé, tels que les poutres, les dalles et les éléments de murs.

L’Autorité a constaté que ces pratiques ont eu un impact significatif sur les prix des produits préfabriqués en béton, au détriment des consommateurs et des entreprises du bâtiment.

Les entreprises sanctionnées ont accepté de mettre un terme à leurs pratiques anticoncurrentielles et de payer l’amende infligée par l’Autorité.

Cette décision s’inscrit dans le cadre de la lutte de l’Autorité contre les ententes anticoncurrentielles, qui nuisent à la libre concurrence et au bon fonctionnement des marchés.

Voici quelques informations supplémentaires sur les entreprises sanctionnées :

  • Entreprises sanctionnées : Alkern, Bonna, Ciments Français, Eiffage Construction Matériaux, Freycenet, Lafarge, Maisons France Confort, Norpac, Raboni, Rabex, Sacer, TBF, Unitherm
  • Produits concernés : Produits préfabriqués en béton armé, tels que les poutres, les dalles et les éléments de murs

Source : BATIRAMA

News #2 – Travail temporaire : quelles sont les nouvelles règles en 2024 ?

Des changements importants pour encadrer le travail temporaire

Le 20 septembre 2020, la loi n° 2020-1021 relative au développement des compétences et à la protection de l’emploi a introduit de nouvelles dispositions concernant le travail temporaire. Ces dispositions, qui visent à renforcer la protection des travailleurs temporaires et à améliorer la qualité de l’emploi temporaire, ont fait l’objet de plusieurs décrets et arrêtés d’application publiés au cours des derniers mois.

Un encadrement plus strict du recours au travail temporaire

La loi a notamment limité le recours au travail temporaire à certains cas précis, tels que le remplacement d’un salarié absent, l’accroissement d’activité ponctuel ou l’exécution d’une tâche déterminée. Les entreprises ne peuvent plus utiliser le travail temporaire pour pourvoir des postes permanents ou pour faire face à des besoins structurels en main-d’œuvre.

Amélioration de la protection des travailleurs temporaires

La durée maximale des contrats temporaires a été portée à six mois, renouvelable une fois. Cette disposition vise à limiter la précarité des travailleurs temporaires.

Par ailleurs, la loi a instauré un nouveau dispositif de cumul d’ancienneté pour les travailleurs temporaires. Ce dispositif permet aux salariés en CDD de cumuler l’ancienneté acquise dans différentes entreprises pour bénéficier de certains droits, tels que l’accès à la formation professionnelle et les congés payés.

Vers une meilleure rémunération des travailleurs temporaires

La loi a également renforcé les dispositions relatives à la rémunération des travailleurs temporaires. Ces derniers doivent désormais bénéficier d’une rémunération au moins égale à celle des salariés permanents occupant un emploi similaire.

Droit à la formation et aux congés payés

Les travailleurs temporaires ont droit à la formation professionnelle et aux congés payés dans les mêmes conditions que les salariés permanents. Cette disposition vise à leur permettre de développer leurs compétences et de bénéficier d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Source : BATIRAMA

News #3 – Un hymne à la joie et à la nature : la Reggio School de Madrid enchante l’apprentissage des enfants

Nichée au cœur de Madrid, la Reggio School se démarque comme un véritable hymne architectural à la joie et à la nature. Conçue par l’architecte italien Francesco Della Soca, cette école maternelle est bien plus que des murs et un toit : c’est un espace pensé pour éveiller la créativité et l’épanouissement des tout-petits.

Inspirée par la pédagogie Reggio Emilia

La Reggio School s’inspire de la célèbre approche éducative Reggio Emilia, venue d’Italie. Cette philosophie met l’accent sur l’apprentissage par l’exploration, le jeu et l’expérimentation. Loin des salles de classe traditionnelles, l’école offre un environnement ouvert et stimulant. Formes organiques, couleurs vives et matériaux naturels se combinent pour créer un espace ludique et propice à l’éveil des sens.

Un espace qui favorise l’imagination et la créativité

Les salles de classe de la Reggio School sont conçues pour encourager l’imagination et la créativité des enfants. On y trouve du mobilier modulable qui permet de réaménager l’espace facilement, favorisant ainsi l’apprentissage par le mouvement et la collaboration. Les extérieurs, eux aussi soigneusement pensés, invitent les enfants à la découverte et au contact avec la nature.

Un impact positif sur le développement des enfants

L’approche Reggio Emilia appliquée à l’architecture de la Reggio School ne manque pas de séduire parents et enseignants. Ils observent un impact positif sur le développement des enfants. Cet environnement stimule leur curiosité, leur autonomie et leur confiance en soi.

La Reggio School : un modèle inspirant

Plus qu’une simple école, la Reggio School est un modèle novateur d’architecture scolaire. En plaçant l’épanouissement et le bien-être des enfants au cœur de sa conception, l’école inspire et ouvre la voie vers un apprentissage plus joyeux et plus efficace.

Source : LE MONDE

News #4 – Condamnation en appel pour l’architecte et le conducteur de travaux du balcon effondré à Angers

Le 28 mai 2024, la cour d’appel d’Angers a condamné l’architecte et le conducteur de travaux du balcon effondré à Angers en 2016, qui avait causé la mort de quatre personnes et fait 14 blessés.

En première instance, en mai 2022, seuls le patron de l’entreprise de maçonnerie, le chef de chantier et le contrôleur du bureau de vérification avaient été condamnés. L’architecte, Frédéric Rolland, avait été reconnu responsable civilement mais pas pénalement, et le conducteur de travaux, Eric Morand, avait été relaxé.

Le parquet avait fait appel de ces deux relaxes, estimant que « le tribunal a omis des fautes graves ». La cour d’appel lui a donné raison.

L’architecte a été condamné à trois ans de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende pour blessures et homicides involontaires. Le conducteur de travaux a été condamné à deux ans de prison avec sursis et 1 500 euros d’amende.

Les deux hommes avaient été mis en cause pour l’absence d’un nouveau plan suite au changement de mode de construction des balcons, passant de préfabriqués à leur coulage sur place. Le mauvais positionnement des ferraillages avait également été pointé du doigt.

Ce verdict est un soulagement pour les familles des victimes, qui attendaient justice depuis huit ans.

Source : BATIWEB