News #1 – Les emplois du BTP face à la menace d’une instabilité politique

Le secteur du BTP, pilier de l’économie française, pourrait subir une crise majeure en raison des tensions politiques actuelles. Avec le recours à l’article 49.3 pour adopter le budget 2025 et les motions de censure déposées en réponse, les professionnels du bâtiment s’inquiètent des conséquences potentielles sur l’emploi. Selon la Fédération Française du Bâtiment (FFB) et la Capeb, près de 300 000 postes pourraient être menacés.

Depuis plusieurs mois, le BTP subit l’impact d’une inflation croissante, d’une hausse des coûts des matériaux et d’une baisse des investissements publics et privés. Ces conditions fragilisent les entreprises, en particulier les PME, qui composent une grande partie du tissu économique du bâtiment.

Les acteurs du secteur appellent le gouvernement et les élus à maintenir un cadre politique stable et à soutenir les mesures favorables, comme les aides à la rénovation énergétique ou le logement neuf. Une interruption brutale de ces dispositifs pourrait entraîner des répercussions sociales et économiques dramatiques.

Dans ce contexte, les professionnels du bâtiment insistent sur la nécessité de préserver des politiques de soutien adaptées. Une coordination entre l’État, les collectivités et les entreprises est essentielle pour assurer une reprise durable.

Source : BATIACTU

News #2 – La distribution de matériel BTP : une chute marquée au 3e trimestre 2024

Le secteur de la distribution de matériel pour le BTP traverse une période difficile. Au troisième trimestre 2024, la fédération des matériels DLR a enregistré une baisse significative de l’activité dans ce segment. Ce déclin s’inscrit dans une tendance déjà observable depuis le début de l’année.

Alors que la distribution est en recul, d’autres secteurs liés au BTP montrent des performances plus solides. La location de matériel et la manutention se distinguent par une forte progression annuelle. Cette divergence met en lumière l’évolution des besoins des professionnels, qui se tournent davantage vers des solutions flexibles et adaptées à des projets de courte durée.

Cette baisse est attribuée à un contexte économique complexe, marqué par la hausse des coûts, des incertitudes financières, et une demande fluctuante dans le secteur du BTP. La transformation des habitudes d’achat, favorisant la location sur l’achat, contribue également à cette réorientation.

Face à cette situation, les acteurs de la distribution devront s’adapter en diversifiant leurs services et en intégrant davantage de solutions numériques et durables pour répondre aux attentes des entreprises du bâtiment.

Source : BATIACTU

News #3 – DPE collectif : Une nouvelle obligation pour les copropriétés à partir de Janvier 2025

À partir du 1er janvier 2025, les copropriétés de 50 à 200 lots devront réaliser un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) collectif. Cette obligation vise à évaluer la performance énergétique globale des immeubles, en tenant compte des parties communes et des équipements collectifs, comme le chauffage central ou l’ascenseur. Si le diagnostic révèle des faiblesses énergétiques, des travaux de rénovation seront nécessaires pour améliorer l’isolation ou la gestion de l’énergie.

Cette réforme, déjà entrée en vigueur pour les immeubles de plus de 200 lots, vise à encourager des rénovations énergétiques ambitieuses dans le secteur de l’immobilier. Les copropriétés ayant des résultats insuffisants pourront bénéficier d’aides financières, telles que MaPrimeRénov’ Copropriété, pour financer ces travaux.

Le DPE collectif permet de centraliser et d’évaluer la performance énergétique d’un bâtiment dans son ensemble, ce qui est particulièrement pertinent pour les copropriétés. Le diagnostic fournit une vision globale, qui inclut les parties communes, souvent négligées dans les DPE individuels. Cela permet ainsi de mieux comprendre les points faibles d’un immeuble, comme les systèmes de chauffage vieillissants ou une isolation dégradée, qui peuvent être responsables de pertes d’énergie importantes.

Selon le diagnostic, les copropriétés peuvent être amenées à réaliser des travaux de rénovation énergétique. Parmi les recommandations courantes, on retrouve l’amélioration de l’isolation des murs, des fenêtres et des toitures, ainsi que l’installation de systèmes de chauffage plus performants. Ces travaux permettent de réduire la consommation énergétique des immeubles, mais aussi de diminuer les coûts pour les résidents à long terme.

Pour alléger la charge financière de ces rénovations, des aides sont disponibles, notamment le programme MaPrimeRénov’ Copropriété. Cette aide permet de financer une partie des travaux de rénovation énergétique, selon les critères définis par le gouvernement. Les copropriétés qui souhaitent bénéficier de ces subventions devront soumettre un projet détaillé et faire appel à des professionnels qualifiés.

Source : MEILLEURS AGENTS

News #4 – Une entreprise de rénovation énergétique condamnée à 48 000 euros d’amende

Le secteur de la rénovation énergétique, bien qu’essentiel pour la transition énergétique, est également un terrain où les pratiques frauduleuses sont malheureusement courantes. Une entreprise spécialisée dans ce domaine a récemment été condamnée à une amende de 48 000 euros par le tribunal correctionnel pour avoir trompé ses clients.

L’enquête a mis en lumière plusieurs manquements graves de la part de l’entreprise, notamment l’absence d’informations claires concernant le droit de rétractation des consommateurs et des problèmes d’inscription sur les listes d’opposition au démarchage téléphonique. Ces violations, qui portent atteinte aux droits des consommateurs, illustrent les risques auxquels peuvent être confrontées les personnes cherchant à réaliser des travaux de rénovation énergétique.

La société concernée a également été épinglée pour des pratiques commerciales qui ont entravé la libre concurrence. L’enquête a révélé qu’elle avait omis de fournir aux consommateurs des informations essentielles pour leur permettre de prendre une décision éclairée, rendant leur engagement contractuel potentiellement illégal. Par ailleurs, le démarchage abusif a été une autre infraction mise en avant, soulignant l’importance pour les entreprises de respecter les règles du secteur.

Cette sanction de 48 000 euros s’inscrit dans un cadre plus large de régulation du secteur, où les autorités cherchent à renforcer la confiance des consommateurs dans la rénovation énergétique. Avec la montée en flèche des travaux d’isolation et de rénovation énergétique en raison des enjeux climatiques et des aides financières, cette décision rappelle aux entreprises de respecter scrupuleusement la réglementation en matière de protection des consommateurs. En outre, elle envoie un signal fort contre le démarchage abusif et les pratiques frauduleuses qui nuisent à la réputation de tout un secteur.

Les consommateurs doivent être conscients de leurs droits, notamment le droit de rétractation de 14 jours, et prendre toutes les précautions nécessaires avant de signer un contrat de rénovation. Pour garantir la transparence des transactions, il est recommandé de bien vérifier l’inscription des entreprises sur les listes officielles et de se renseigner sur les certifications et labels de qualité reconnus dans le domaine.

Source : BATIACTU