News #1 – Auvergne-Rhône-Alpes : une mobilisation accrue face aux accidents dans le BTP

La région Auvergne-Rhône-Alpes fait face à un enjeu majeur en matière de sécurité sur les chantiers du BTP. En 2023, environ 10 000 accidents du travail ont été recensés dans ce secteur, un chiffre alarmant qui pousse les autorités à renforcer les mesures de prévention.

Des acteurs engagés pour la prévention

Afin de lutter contre ces accidents, plusieurs organismes ont décidé d’intensifier leurs actions. La Direction Régionale de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DREETS), la Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail (Carsat) et l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics (OPPBTP) unissent leurs efforts pour sensibiliser et accompagner les professionnels du BTP.

Sensibilisation et bonnes pratiques

Le 20 février 2024, lors d’un point presse organisé à Lyon, Régis Grimal, directeur régional adjoint de la DREETS, a mis en avant l’urgence d’agir pour réduire ces incidents. Parmi les principales causes des accidents figurent les chutes de hauteur, les troubles musculosquelettiques et les blessures dues à l’utilisation d’équipements inadaptés.

Des campagnes de sensibilisation et des formations sont mises en place pour aider les employeurs et les salariés à adopter les bons réflexes. L’objectif est de renforcer la culture de la prévention au sein des entreprises du BTP, en promouvant l’utilisation d’équipements de protection individuelle et le respect des procédures de sécurité.

Un enjeu majeur pour le secteur du BTP

Avec un taux d’accidents encore trop élevé, la sécurité sur les chantiers demeure une priorité pour les acteurs du BTP en Auvergne-Rhône-Alpes. L’implication des institutions et des entreprises dans la prévention permettra de réduire ces risques et d’améliorer les conditions de travail des salariés.

Source : BATIACTU

News #2 – Rénovation urbaine : lutter contre la ségrégation socio-spatiale

Un rapport récent intitulé « Ensemble, refaire la ville », commandé en décembre 2023, met en lumière la nécessité de renforcer les efforts contre la ségrégation socio-spatiale dans le cadre de la rénovation urbaine en France. Publié sous l’égide de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (Anru), ce rapport propose plusieurs recommandations stratégiques.

Une aggravation des disparités urbaines

Selon les experts, la métropolisation, la désindustrialisation et l’augmentation des inégalités sociales ont renforcé la ségrégation spatiale entre les territoires. Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), ainsi que certaines zones rurales et périurbaines, rencontrent des difficultés similaires, notamment en matière de logement, d’emploi et d’accès aux services publics.

Des recommandations pour une ville plus inclusive

Le rapport insiste sur la nécessité de faire de la lutte contre la ségrégation une priorité nationale. Parmi les mesures préconisées :

  • Création d’un comité interministériel sous l’autorité du Premier ministre pour piloter les politiques territoriales.
  • Mise en place de plans nationaux ciblant les quartiers prioritaires et les territoires en déprise économique.
  • Prise en compte des enjeux climatiques dans les projets de rénovation urbaine, afin d’adapter ces zones aux risques environnementaux.

Une nouvelle vision de l’aménagement du territoire

Cette approche globale vise à garantir une meilleure mixité sociale et économique, tout en réduisant les inégalités territoriales. La rénovation urbaine ne doit plus se limiter à une transformation physique des quartiers, mais inclure un accompagnement social et économique des populations concernées.

Avec ce rapport, les pouvoirs publics disposent d’une feuille de route ambitieuse pour repenser la politique de la ville et promouvoir un développement plus équilibré du territoire.

Source : BATIRAMA

News #3 – Manipulation du marché du gaz : Equinor et Danske sanctionnés par la CRE

Une amende de 12 millions d’euros pour pratiques anticoncurrentielles

La Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) a récemment sanctionné les sociétés Equinor et Danske Commodities pour manipulation du marché du gaz. Les deux entreprises ont été condamnées à une amende cumulée de 12 millions d’euros pour avoir faussé les enchères de transport de gaz entre la France et l’Espagne en 2019 et 2020.

Une coordination abusive sur le marché du gaz

Selon la CRE, Equinor et sa filiale Danske Commodities auraient coordonné leurs offres lors des enchères annuelles de transport de gaz, provoquant une congestion artificielle. Cette stratégie aurait eu pour conséquence une baisse artificielle du prix des capacités infra-annuelles, au profit de Danske.

  • Danske Commodities a été condamnée à 8 millions d’euros.
  • Equinor a été sanctionnée à hauteur de 4 millions d’euros.

Equinor conteste la décision

Face à cette condamnation, Equinor a annoncé son intention de faire appel. La société norvégienne estime que ses activités et celles de Danske Commodities ont été menées de manière indépendante et réfute toute entente sur les enchères.

Un marché du gaz sous haute surveillance

Cette affaire illustre la vigilance accrue des autorités de régulation sur le marché de l’énergie, notamment en période de tensions géopolitiques et de fluctuation des prix du gaz. La CRE rappelle que la transparence et l’équité des marchés restent des priorités pour garantir une concurrence saine et préserver les intérêts des consommateurs.

L’affaire Equinor-Danske Commodities met en lumière les risques de manipulation sur les marchés de l’énergie et la nécessité d’une régulation stricte. La décision finale de la justice, suite à l’appel annoncé par Equinor, sera déterminante pour l’avenir des pratiques de trading sur le marché du gaz européen.

Source : BATIRAMA

News #4 – La basilique de Fourvière à Lyon entame sa restauration

Située sur les hauteurs de Lyon, la basilique de Fourvière est un monument emblématique qui attire chaque année des milliers de visiteurs. Face aux fissures et aux désordres structurels affectant ses tours, un vaste chantier de restauration va être lancé, rendu possible grâce à une mobilisation exceptionnelle.

Un patrimoine en péril

Construite à la fin du XIXe siècle, la basilique Notre-Dame de Fourvière fait face à d’importants problèmes de stabilité. Des fissures ont été détectées sur les tours, suscitant des inquiétudes quant à leur préservation. Après plusieurs études techniques, la nécessité d’une intervention urgente s’est imposée pour assurer la pérennité du monument.

Un appel aux dons couronné de succès

Pour financer les travaux, la Fondation Fourvière a lancé un appel aux dons en fin d’année dernière. La réponse ne s’est pas fait attendre : grâce à la générosité de particuliers et d’entreprises, 2 millions d’euros ont été collectés, permettant ainsi d’engager la première phase du projet. Ce soutien démontre l’attachement des Lyonnais et des amateurs de patrimoine à ce site emblématique.

Un chantier d’envergure

Les travaux de restauration concerneront principalement les tours endommagées. Des interventions spécifiques seront réalisées pour consolider la structure et éviter toute aggravation des désordres constatés. Le chantier, qui s’annonce complexe, sera mené avec le plus grand soin pour préserver l’authenticité de l’édifice.

Un projet inscrit dans la durée

Si ces premières interventions sont financées, la restauration complète de la basilique nécessitera d’autres investissements. La Fondation Fourvière continue donc à mobiliser mécènes et donateurs pour assurer la sauvegarde à long terme du monument.

Un enjeu patrimonial et touristique

Véritable symbole de Lyon, la basilique de Fourvière joue un rôle clé dans le rayonnement de la ville. La restauration de ses tours vise à préserver cet héritage architectural exceptionnel, tout en garantissant la sécurité des visiteurs et des fidèles.

Grâce à cet élan de solidarité, la basilique pourra poursuivre son histoire et continuer d’accueillir des millions de visiteurs dans les meilleures conditions.

Source : BATIACTU