News #1 – La CRE propose des ajustements au projet d’arrêté gouvernemental

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a récemment publié une délibération visant à ajuster le projet d’arrêté du gouvernement sur le soutien aux installations photovoltaïques de moins de 500 kWc. Ces recommandations pourraient impacter les professionnels du secteur ainsi que les investisseurs engagés dans la transition énergétique.

Un cadre réglementaire en évolution

Le projet d’arrêté en question vise à réduire les aides publiques destinées aux installations solaires d’une puissance inférieure ou égale à 500 kWc. Cette révision s’inscrit dans une démarche de maîtrise des coûts et d’adaptation aux évolutions du marché de l’énergie renouvelable.

La CRE, en tant qu’autorité indépendante, a analysé les effets potentiels de ces modifications et propose des ajustements pour garantir un équilibre entre soutien aux producteurs et rationalisation des dépenses publiques.

Les recommandations de la CRE

Dans sa délibération du 6 mars 2025, la CRE suggère plusieurs adaptations :

  • Un lissage des baisses tarifaires, afin d’éviter une chute brutale des revenus pour les producteurs.
  • Une meilleure prise en compte des coûts de production, notamment pour les petites installations, afin de maintenir leur rentabilité.
  • Un accompagnement progressif des acteurs du marché, pour leur permettre d’anticiper ces évolutions réglementaires.

Impacts sur le secteur du photovoltaïque

Ces ajustements sont particulièrement scrutés par les entreprises du secteur, qui redoutent une baisse trop rapide du soutien public. Une réduction mal calibrée pourrait freiner le développement du solaire en France, alors que les objectifs de transition énergétique restent ambitieux.

Les professionnels et investisseurs attendent désormais la réaction du gouvernement face aux recommandations de la CRE. Une concertation pourrait être engagée pour affiner le texte final et éviter des conséquences négatives sur la filière.

Vers une transition énergétique équilibrée ?

L’ajustement du soutien public aux énergies renouvelables est un enjeu majeur pour concilier transition énergétique et maîtrise des finances publiques. Reste à voir si le gouvernement prendra en compte ces propositions pour assurer une évolution progressive et soutenable du cadre réglementaire. 

Source : BATIACTU

News #2 – Un ascenseur innovant installé à 3 200 mètres d’altitude à Val Thorens

En 2024, la station de ski de Val Thorens, située en Savoie, a inauguré un ascenseur unique en son genre, installé à une altitude record de 3 200 mètres. Ce projet ambitieux, porté par la Société d’Exploitation des Téléphériques Tarentaise Maurienne (SETAM) et réalisé par Kone, constitue une prouesse technique impressionnante.

Un défi technologique hors norme

L’installation de cet ascenseur dans le bâtiment d’accueil du téléphérique a nécessité une planification méticuleuse et une adaptation aux conditions extrêmes de la haute montagne. Les ingénieurs ont dû faire face à des températures glaciales, des vents violents et des variations de pression importantes.

Grâce à des matériaux spécifiques et une conception robuste, cet ascenseur garantit une sécurité et un confort optimal aux visiteurs de la station. Il améliore également l’accessibilité et l’expérience des skieurs et touristes fréquentant Val Thorens, la plus haute station de ski d’Europe.

Une avancée majeure pour le tourisme alpin

Ce projet illustre l’engagement de Val Thorens en faveur d’infrastructures modernes et performantes. Il s’inscrit dans une dynamique d’amélioration continue de l’accueil des visiteurs, renforçant ainsi l’attractivité de la station face à la concurrence internationale.

Avec cette réalisation, Kone démontre une nouvelle fois son expertise dans les ascenseurs adaptés aux environnements extrêmes, contribuant ainsi à repousser les limites de l’ingénierie en haute altitude.

Un projet au service de l’expérience client

L’installation de cet ascenseur à 3 200 mètres d’altitude marque une avancée significative en termes d’accessibilité et de confort. Il permet une fluidité accrue dans les déplacements au sein du complexe, optimisant ainsi l’expérience des visiteurs.

Grâce à cette innovation, Val Thorens confirme son statut de station pionnière, investissant dans des infrastructures modernes pour répondre aux attentes des skieurs et amateurs de haute montagne.

Source : BATIACTU

News #3 – Effondrement d’un pont en Belgique : Un drame sur un chantier de démolition

Le 6 mars 2025, un grave accident s’est produit sur un chantier de démolition en Belgique. Un pont de l’autoroute E42, situé près de La Louvière, s’est partiellement effondré, causant la mort d’un ouvrier et blessant deux autres. Cet incident dramatique met en lumière les risques inhérents aux travaux de démolition et soulève des questions sur la sécurité des chantiers de construction.

Les faits : Un chantier qui tourne au drame

Aux alentours de 14 heures, alors que des ouvriers s’affairaient à la démolition du pont, une partie de la structure s’est soudainement effondrée. Treize travailleurs étaient présents sur le chantier au moment de l’accident. L’effondrement a également entraîné la chute de plusieurs grues, dont l’une s’est abattue sur une barge positionnée sous le pont pour récupérer les débris.

Une intervention rapide des secours

Les équipes de secours ont été dépêchées sur place immédiatement après l’incident. Pompiers, plongeurs et un hélicoptère de la police fédérale sont intervenus pour porter assistance aux victimes et sécuriser la zone. Malgré les efforts des secouristes, un ouvrier a perdu la vie tandis que deux autres ont été blessés et pris en charge par les services médicaux.

Une enquête en cours pour déterminer les causes

Les autorités belges ont ouvert une enquête afin de comprendre les circonstances exactes de l’accident. Plusieurs hypothèses sont étudiées, notamment la solidité de la structure avant démolition et les procédures de sécurité mises en place.

Les enjeux de la sécurité sur les chantiers de démolition

Cet accident rappelle l’importance du respect des normes de sécurité sur les chantiers, notamment pour les travaux de démolition où les risques sont élevés. Les experts du secteur insistent sur la nécessité de renforcer les contrôles et d’assurer une meilleure prévention pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

Source : BATIACTU

News #4 – Chauffage au bois : entre solution écologique et risque sanitaire ?

Le chauffage au bois connaît un regain d’intérêt en France, porté par la recherche de solutions énergétiques plus durables et la hausse des prix de l’énergie. Présenté comme une alternative écologique, il soulève néanmoins de sérieuses interrogations sur ses effets sanitaires. Une récente enquête publiée par Batirama met en lumière cette double réalité.

Le bois, une énergie renouvelable… mais polluante

Le bois est souvent vanté comme un combustible « vert », notamment parce qu’il est renouvelable, local, et neutre en carbone dans le cadre d’une gestion forestière durable. En effet, le CO₂ émis lors de la combustion du bois est théoriquement compensé par celui absorbé par les arbres lors de leur croissance.

Cependant, cette image positive est remise en question par des données préoccupantes. Le CITEPA (Centre Interprofessionnel Technique d’Études de la Pollution Atmosphérique) a révélé en 2022 que le chauffage au bois est responsable de 43 % des émissions de particules fines PM2,5 en France, loin devant le transport routier.

Ces particules sont nocives pour la santé

Les particules fines pénètrent profondément dans les voies respiratoires et sont associées à des maladies cardiovasculaires, des cancers, des troubles respiratoires chroniques et des décès prématurés. L’ANSES estime que la pollution de l’air est responsable de plus de 40 000 morts par an en France, dont une part non négligeable liée à la combustion domestique du bois.

Des appareils plus performants, mais pas sans risque

Face à cette situation, le marché des poêles à bois a évolué. Les modèles récents, labellisés Flamme Verte, émettent jusqu’à 10 fois moins de polluants que les anciens foyers ouverts ou poêles vétustes. Ils répondent à des normes strictes d’émissions de particules et de rendement énergétique.

Mais selon les experts de l’INERIS (Institut national de l’environnement industriel et des risques), même ces appareils modernes émettent des substances préoccupantes, notamment des composés organiques volatils (COV) et des particules secondaires qui se forment après émission, au contact de l’air.

L’institut mène actuellement une étude approfondie sur la toxicité des particules issues du chauffage au bois, avec des résultats attendus d’ici deux à trois ans. Ces travaux permettront d’affiner les recommandations en matière de ventilation, d’implantation des poêles et de choix de combustibles

Source : BATIRAMA