Pour réduire notre consommation en énergie de chauffage, l’objectif premier est de limiter au maximum les déperditions de chaleur en renforçant l’isolation de son logement et de réaliser des économies d’énergie. Une mauvaise isolation peut mener à des désagréments : inconfort thermique, problème d’humidité… Mais comment savoir si son habitation est correctement isolée ?

L’âge de l’habitation, une première indication sur l’isolation

L’un des premiers indicateurs à considérer, pour s’assurer de la performance thermique d’un logement, c’est son âge. La plupart des passoires thermiques sont des maisons anciennes. Si, actuellement, les nouvelles habitations doivent répondre à des critères de performances énergétiques élevés, les maisons fabriquées avant 1974 ne répondaient à aucune obligation en la matière. Cependant, ce n’est pas parce qu’une maison construite, il y a plus de 30 ans qu’elle est mal isolée.

Un diagnostic de performance énergétique pour révéler les faiblesses de l’isolation

Pour se rendre compte, des faiblesses techniques d’une habitation, il est conseillé de procéder à un diagnostic de performance énergétique.

C’est une évaluation renseignant la performance énergétique de votre logement dont le contenu et les modalités d’établissement sont réglementés. Après avoir effectué cette démarche, vous disposez d’un certificat qui fait état des besoins énergétiques du logement, de son impact concernant les émissions de gaz à effet de serre.

L’objectif ce diagnostic faire le point sur les équipements de chauffage et de production d’eau chaude, ainsi que sur les systèmes de climatisation ou de ventilation dont il dispose.

Pour aller plus loin…

Vous pouvez aussi procéder à un diagnostic thermique, qui est encore plus précis que le diagnostic de performance énergétique. Le professionnel qui effectue ce type diagnostic procède généralement à trois évaluations :

  1. Le recueil des informations disponibles sur l’habitation, comme cela est fait dans le cadre du DPE.
  2. Une étude du bâtiment à l’aide d’une caméra thermique infrarouge, pour détecter les moisissures, les fuites de canalisation ainsi que les isolations défectueuses.
  3. Une vérification visuelle des zones les plus sensibles aux fuites de chaleur, comme la toiture par exemple, afin de déceler d’éventuels défauts majeurs.

À partir de toutes ces informations, on évalue précisément la performance énergétique d’une habitation, relève les points d’amélioration et effectue des recommandations.