Le lambris bois reste très présent dans les intérieurs français, notamment dans les maisons construites entre les années 1970 et 2000. Bien que chaleureux, il peut parfois assombrir une pièce, surtout lorsqu’il jaunit avec le temps. Repeindre un plafond en lambris bois est alors une solution idéale pour gagner en luminosité, moderniser son intérieur et donner une nouvelle vie aux matériaux existants.

Selon l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI), l’air intérieur est 5 à 7 fois plus pollué que l’air extérieur, et certaines peintures peuvent contribuer à ces émissions de composés organiques volatils (COV). Bien choisir sa peinture n’est donc pas seulement une question d’esthétique, mais aussi de santé et de confort de vie.

Dans cet article, nous allons explorer les différentes options de peintures adaptées au lambris bois, leurs avantages et inconvénients, ainsi que des conseils pratiques pour obtenir un rendu durable et élégant.

Pourquoi repeindre un plafond en lambris bois ?

La première motivation reste l’esthétique. Un bois sombre réduit la luminosité et donne l’impression que la pièce est plus petite. En choisissant une teinte claire, surtout le blanc, on agrandit visuellement l’espace et on obtient une ambiance plus accueillante.

Repeindre permet aussi de moderniser un intérieur. Les tendances actuelles privilégient la clarté et la sobriété. Une étude menée par Houzz en 2024 révèle que 62 % des rénovations intérieures incluent un éclaircissement des plafonds en bois. Cela montre à quel point les particuliers souhaitent des atmosphères lumineuses, en rupture avec les styles rustiques d’autrefois.

La peinture protège également le bois. Elle agit comme une barrière contre l’humidité, la poussière ou les variations de température. Le matériau garde ainsi sa solidité plus longtemps. De plus, le recours à des peintures certifiées à faibles émissions de COV améliore la qualité de l’air intérieur. Enfin, un lambris repeint et actualisé valorise un logement. Selon SeLoger, un bien modernisé peut se vendre jusqu’à 15 % plus cher qu’un logement resté dans son état d’origine.

La préparation du support

Avant d’appliquer une première couche de peinture, il faut préparer soigneusement le support. Cette étape conditionne la réussite et la durabilité du résultat. Un plafond mal préparé entraîne des cloques et un écaillage prématuré.

Le nettoyage est essentiel. La poussière et les graisses doivent disparaître avec une solution à base d’eau tiède et de savon. Après rinçage et séchage, un léger ponçage permet d’ôter les restes de vernis et d’ouvrir les pores du bois. Cette opération favorise l’accroche. Une sous-couche spéciale bois reste fortement conseillée. Elle bloque les remontées de tanins et renforce la tenue de la peinture. Le Centre scientifique et technique du bâtiment estime qu’une préparation adéquate prolonge la durée de vie d’une peinture de 50 %.

Certains cas nécessitent des précautions supplémentaires. Un bois verni demande un ponçage plus appuyé. En présence de taches de nicotine ou d’humidité, une sous-couche isolante empêche les auréoles de réapparaître. Si le lambris est foncé, une sous-couche blanche opacifiante réduit le nombre de couches de finition nécessaires.

Les types de peinture adaptés

Le choix de la peinture dépend du rendu recherché, de la pièce et des contraintes techniques.

Les peintures acryliques, à base d’eau, sont les plus utilisées aujourd’hui. Elles sèchent vite, émettent peu d’odeur et se nettoient facilement. Elles affichent en général un classement A+ en matière de COV, ce qui les rend idéales pour les chambres et pièces de vie. L’Union nationale des industries de la finition indique que 80 % des peintures vendues en France sont désormais à base d’eau.

Les peintures glycéro, ou à l’huile, offrent une grande résistance et un fort pouvoir couvrant. En contrepartie, elles sèchent lentement, dégagent une forte odeur et libèrent davantage de COV. Elles conviennent donc surtout aux cuisines ou pièces très sollicitées.

Les peintures microporeuses laissent respirer le bois tout en le protégeant. Elles sont parfaites pour les pièces humides comme les salles de bain. Enfin, pour ceux qui veulent conserver l’aspect naturel du bois, les lasures permettent d’éclaircir légèrement le matériau tout en laissant visibles les veines.

Le choix doit aussi prendre en compte les labels environnementaux. Écolabel européen, certification NF Environnement et classement A+ garantissent un produit de qualité, plus respectueux de la santé.

Quelle finition choisir ?

La finition influe directement sur le rendu final.

Une finition mate masque les petites irrégularités et crée une ambiance sobre. Le satiné reflète légèrement la lumière et facilite l’entretien, idéal pour les pièces de vie. Le brillant, en revanche, accentue les défauts et reste peu adapté aux plafonds.

Selon l’INSEE, 65 % des ménages français privilégient des finitions mates ou satinées pour les plafonds. Seuls 10 % choisissent le brillant, un chiffre qui confirme son manque d’attrait pour ce type de surface.

Les tendances couleurs

Le blanc mat reste le choix le plus courant. Il agrandit l’espace et maximise la lumière. Les teintes pastel comme le gris clair, le beige ou le vert sauge connaissent aussi un grand succès. Elles créent une atmosphère douce et moderne. Le bois blanchi s’impose dans les intérieurs bord de mer, où il rappelle l’esprit vacances.

Dans de grands espaces, certains osent les couleurs sombres comme le bleu nuit ou l’anthracite. Elles créent une ambiance cocooning et élégante, mais doivent être réservées à des volumes suffisants.

Réussir l’application

Un plafond en lambris repeint avec soin offre un rendu durable. Pour cela, il faut choisir les bons outils. Le rouleau adapté au bois permet de couvrir les surfaces, tandis qu’une brosse plate atteint les rainures. Le respect des temps de séchage est primordial : environ six heures pour une acrylique, vingt-quatre heures pour une glycéro.

Deux couches sont généralement nécessaires pour un rendu homogène. La pièce doit être correctement ventilée pendant et après les travaux pour limiter les COV et accélérer le séchage.

Les erreurs fréquentes peuvent gâcher le résultat. Peindre sans sous-couche provoque des cloques. Trop de peinture sur le rouleau entraîne des coulures. Enfin, peindre à contre-sens des lames laisse des traces visibles. À l’inverse, une application régulière, patiente et dans le sens du bois garantit un plafond harmonieux.

Où trouver la peinture intérieure adaptée pour votre plafond ?

La réussite d’un projet dépend aussi du choix des produits et des conseils reçus. Chez BSM NÉGOCE à Lyon, nous mettons à disposition des peintures de qualité, certifiées A+ et spécialement conçues pour le bois. Plusieurs finitions et teintes permettent de s’adapter à chaque intérieur.

Nos experts accompagnent les particuliers et les professionnels dans leurs choix. Que ce soit pour déterminer la bonne couleur, estimer la quantité de peinture nécessaire ou trouver une solution adaptée à une pièce humide, nous apportons des réponses claires. Avec un stock disponible immédiatement, vos travaux ne subissent aucun retard.

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